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Trois sections jouées en un mouvement continu : I. Contemplation -- II. Hésitations -- III. Exaltation Pour orchestre symphonique : 3[pic.2.3] 3[1.2.Eh] 3[1.2.bcl] 3[1.2.cbn] — 4 2 3 1 — tmp+2 — hp — str
Commande de l'Orchestre Métropolitain pour célébrer son 30e anniversaire L’œuvre est dédiée à Chloé Baribeau-Champagne, pour célébrer sa venue au monde. Vers les astres a été récompensée par le Premier prix du Prix collégien de la musique contemporaine en 2012.
Oeuvre déposée au CMC Québec
Le 13 avril 2011, Église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, Verdun, Montréal, Québec; Orchestre Métropolitain; Yannick Nézet-Séguin, chef d'orchestre.
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At the genesis of this piece was a sculpture by Quebecer Henri Hébert seen at the Musée national des beaux-arts du Québec: Ad Astra. It shows a man, arms stretched out to the sky in a rapturous, yearning gesture. Like a desire for momentum. It is this energy that guided me throughout the writing of this piece, a vital energy, sometimes filled with doubt but utterly imbued with a mystical transcendence.
Though written as a single movement, Vers les astres is divided into three sections respectively named Contemplation, Hesitations, and Exaltation. In Contemplation, a violin solo – tender and pensive – emerges from a resonance-infused sonic texture: a tapestry of strings and metallic percussion with, now and then, the rustling of wind instruments. Hesitations reveals existential concern when faced with the immensity of the universe. The solo tuba seems to be battling the orchestral mass that is, itself, troubled and turbulent. Lastly, Exaltation explodes with joyful and vibrant energy. It is this momentum that allows us to go "vers les astres" (toward the stars), in a revitalizing gesture, in fulfilment of the desire for eternity. Each section brings back the same three-note motive – three minor thirds – but develops this sonic material in a different way. This musical idea in constant mutation symbolically unites the three phases of the work: those of poetic contemplation, of existential doubts, and of vivid, unrestrained energy.
Vers les astres was commissioned by the Orchestre Métropolitain to celebrate the 30th anniversary of its foundation. At the premiere, it was performed following Claude Vivier's Orion, to which the piece makes reference several times. Vers les astres can thus be an excellent companion piece to Vivier's masterful work.
Translation by Stacey Brown
À l’origine de cette pièce, il y avait une sculpture observée au Musée national des Beaux-arts du Québec : Ad Astra, du québécois Henri Hébert. On y voit un homme, les bras tendus vers le ciel, dans un geste empreint d’exaltation et d’absolu. Comme un désir d’élan. C’est donc cette énergie qui m’a guidé tout au long de l’écriture de cette pièce : une énergie de vie, empreinte parfois de doutes, mais entièrement éprise d’absolu.
Bien qu’écrite en un seul mouvement continu, Vers les astres se divise en trois sections nommées respectivement Contemplation, Hésitations et Exaltation. Dans Contemplation, un solo de violon – tendre et admiratif – émerge d’une texture sonore toute en résonance : tapis de cordes et percussions métalliques, avec ici et là les bruissements de quelques instruments à vents. Hésitations dévoile ce trouble existentiel face à l’immensité de l’univers. Le tuba soliste – géant aux pieds d'argile – semble ici se débattre contre la masse orchestrale, elle-même trouble et agitée. Au final, la section Exaltation explose en une énergie de joie et de vie. C’est ce mouvement d’élan qui permet d’aller vers les astres, dans un geste de renouveau, dans un accomplissement du désir d’absolu. Chaque section reprend le même motif constitué de trois notes – trois tierces mineures – mais développe ce matériel sonore de différente façon. Cette idée musicale en constante mutation unit symboliquement l’œuvre dans ses trois phases : celles de la contemplation poétique, des doutes existentiels et de l’énergie vive et luxuriante.
Vers les astres est une commande de l’Orchestre Métropolitain pour célébrer les 30 ans de sa fondation. Lors de la création, elle était interprétée à la suite d'Orion de Claude Vivier, à laquelle elle fait d'ailleurs plusieurs références. Vers les astres peut donc être une excellente "companion piece" à l’œuvre maîtresse de Vivier.
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