Pour ensemble de 10 musiciens : 1 0 1 1 — 1 0 0 0 — perc — pf — str[1 1 1 1 0]
Liste des percussions : Thunder Tube - 2 toms - Grosse caisse - 5 Temple Blocks - Cymbale - Vibraphone - Kanjira (ou autre instrument à peau flexible)
En 1 mouvement
Il existe également une version de cette œuvre pour orchestre.
Œuvre déposée au CMC Québec
2 novembre 2012, Rolston Recital Hall, Banff Centre, Alberta; ECM+; Véronique Lacroix, dir.
Ninaivanjali is a Tamil expression meaning “In memory of”, used to pay tribute after someone’s death. This piece is dedicated to ghatam virtuoso N. Govindarajan, my Indian rhythm teacher, who passed away in May 2012. In addition to being an excellent teacher, fully devoted to sharing his knowledge, Govind was an endearing and admirable man, full of goodness and joie de vivre.
For this work I was inspired by the three main sound sources of South Indian Carnatic music : melody – flexible, sophisticated and ornate; rhythm – complex and subdivided; and drone – stable harmonic reference point in the background.
All melodies, with the exception of the last, are freely inspired from the behaviour of the lines in Carnatic music. The final melody is directly based on the section in Sree raga from Patnam Subramaniam Iyer’s Navaragamalika, a work that has marked my last trip to India in 2011. As a background for these melodies, I merged the concepts of rhythm and drone to create rhythmic drones built from camouflaged rhythmical patterns I learned from Govind.
Ninaivanjali est une expression tamoule signifiant « À la mémoire de », utilisée pour rendre hommage suite à un décès. Cette œuvre est dédiée au virtuose du ghatam N. Govindarajan, mon professeur de rythmique indienne, décédé en mai 2012. En plus d’être un excellent pédagogue, entièrement dévoué au partage de ses connaissances, Govind était un homme attachant et admirable, empli de bonté et de joie de vivre.
Pour cette œuvre je me suis inspirée des trois principaux éléments sonores de la musique carnatique du sud de l’Inde : la mélodie – souple, sophistiquée et ornementée; le rythme – complexe et subdivisé; et le drone – arrière-plan et point de référence harmonique stable.
Toutes les mélodies, à l’exception de la dernière, s’inspirent librement du comportement des lignes dans la musique carnatique. La mélodie finale est directement basée sur la section en raga Sree du Navaragamalika de Patnam Subramaniam Iyer, œuvre qui a marqué mon dernier séjour en Inde, en 2011. En arrière-plan à ces mélodies, j’ai fusionné les concepts de rythme et de drone pour créer des drones rythmiques où se camouflent des formules rythmiques apprises auprès Govind.